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CONCLUSION

 L’OBA porte bien son nom de Nouvelle Génération Audio. Le concept associant l’audio aux métadonnées répond à tous les besoins (personnels ou professionnels) que nous connaissons aujourd’hui, soit l’interaction, l’immersion, et l’adaptabilité sonore, applicables à tous les secteurs de l’audiovisuel. 

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En sonorisation, la WFS révolutionne la diffusion de spectacles et concerts. Plus naturelle et immersive, elle utilise le principe objet qui s’implante parfaitement dans la chaîne du son Live. La grande entreprise française de prestations

L-Acoustics, propose des solutions hardware et software très intéressantes, en tenant compte les contraintes de l'événementiel.

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Le Dolby Atmos semble dominer le secteur du cinéma avec son large catalogue de films et de salles de cinéma. Bien que le format semble plus fermé comparé à son concurrent le DTS:X, les outils sont très aboutis pour l’utilisation de l’objet dans la production cinématographique jusqu’à la diffusion, ce qui rassure les professionnels.

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Coté Broadcast, le MPEG-H semble être le format leader, très avancé sur l’interactivité (paramètres limites, presets,...), applicable pour du contenu prêt à diffuser ou des programmes Live.  Les outils accessibles et intuitifs sont d’ores et déjà utilisés pour la télévision Coréenne, et testés lors de grands événements (Roland Garros, Eurovision, coupe du monde de foot 2018,...). La simplicité de l’interface utilisateur est également un élément important.

Le Dolby Atmos est aussi bien présent dans les matériels et supports grand public (Home-Cinéma, barres de son, console de jeux, Blu-Ray,...), ainsi que les plateformes VOD/SVOD (Netflix, Apple TV+, Amazon Prime, Youtube,...).
 

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Le MPEG-H est également le format privilégié pour les contenus à Réalité Virtuelle pour son efficacité de codage, son flux binaire, son interface simple et les possibilités d’interactions très utiles pour l’environnement 360°. Le Dolby Atmos propose un player qui se connecte à son outil far, le Dolby Atmos Renderer.

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Puis nous retrouvons encore une fois le MPEG-H et L’Atmos qui se bataillent sur le marché de la musique. Le format de Fraunhofer est utilisé par le gros projet Sony “360 Reality Audio” en partenariat avec Google, Amazon Music, Deezer, Tidal ou encore Nugs.net, proposant du contenu audio 3D personnalisable. 

Le Dolby Atmos également partenaire de Tidal, Amazon Music, la Warner et Universal peut aussi être diffusé avec le projet Sony 360. L’outil Dolby Atmos Music panner dédié à l’industrie musicale est proposé aux créateurs. Quelques concerts sont également mixés en Dolby Atmos, diffusés en salle de cinéma et distribué en Blu-Ray.

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 Face à l’apparition de formats objets, la norme ADM est standardisée en 2017 (ITU-R BS.2076-2), puis abordée par les grands acteurs de l’OBA. Les outils ADMix de l’IRCAM, le MHAPI de Fraunhofer, le Dolby Atmos Renderer ainsi que Pyramix de Merging Technologies intègrent la norme, permettant de réaliser des exports BWF, parfois même de les lire. 

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Ces outils sont intuitifs, certains plus accessibles de part leur gratuité ou l’intégration native de la norme dans le DAW. Le temps de production semble être identique, et les downmix directement proposés sont très pratiques. Cette étape toujours existante, doit invariablement recevoir une attention particulière, avec une vérification des versions exportées.

 

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A travers les recherches et expérimentations durant ce mémoire, le dialogue entre ces formats semble complexe malgré la normalisation. De nombreuses questions restent en suspens comme le référencement, la réverbération,

l'interactivité et le loudness.

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L’OBA est un moyen d’élargir les possibilités artistiques des créateurs dans pratiquement toutes les applications audiovisuelles, et de conserver de manière optimale, les aspects de l’oeuvre jusqu’à l’écoute des spectateurs. Idéalement, son utilisation ne se limiterait donc pas à l’ajout d’immersion pour les Blockbusters, mais bien à toutes productions voulant enrichir son contenu pour les spectateurs, quelque soit leurs moyens de diffusions et

sans coût supplémentaire.

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Toutefois, l’Audio Objet est récent, son implémentation doit encore largement s'accroître, se démocratiser, et les différents formats cohabiter sous une évolution de la norme ADM. Son rôle de facilitateur pour les professionnels tout comme le public serait alors pleinement  achevé. 

 

Légitimement, des questions se posent sur l’automatisation, sur l’adaptation (qui est réalisée par le moteur de rendu), ainsi que sur la réalisation même du contenu, c’est pourquoi il faut rester prudent. Comment seront exploitées ces possibilités qu’offrent l’OBA? Ces moyens techniques devront être pris en compte pour la création, afin de les utiliser à bon escient, la qualité du contenu et l'expérience utilisateurs se verraient réduites.

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Au delà de ces questionnements, la nouvelle génération audio comporte bien des avantages, et compte révolutionner la production sonore et l’utilisation de contenus dans

tous les secteurs de l’audiovisuels.

Remerciements

Je tiens à remercier Monsieur Bergame Periaux qui m’a transmis sa passion pour le son multicanal et guidé vers cette thématique enrichissante et passionnante. Je le remercie également de m’avoir aidé à mener à bien ce mémoire.

 

Je remercie mon entourage ainsi que tous ceux ayant participés au questionnaire avec beaucoup d’enthousiasmes. 

 

Je remercie mon équipe, Lucas Benoist et Yann Douhou, ils ont contribué à la re-création sonore du court métrage Paperman, qui a servi pour les expérimentations.

 

Enfin, je remercie mes parents pour leur soutien.

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